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IUFM en lutte

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16 avril 2011

Pour la sauvegarde de la formation

Pétition Pour la sauvegarde de la formation professionnelle et universitaire des enseignants dans l'Académie de Lille

Signez la pétition en ligne ! Cliquez ci-dessous :

http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2011N8642

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15 avril 2011

IUFM Hydre de Lerne ?

L'iFRAP vient de publier un article intitulé les IUFM font de la résistance. La Fondation iFRAP est un think tank. Sa conclusion : « les IUFM sont comme ces têtes de l'Hydre de Lerne : quand on les coupe, ils repoussent toujours ».

Étonnant : pour rédiger cet article, l'iFRAP n'a pas cherché à prendre contact avec nous alors qu'il est longuement question de l'action de notre collectif.  Si cet organisme s'était donné la peine de nous contacter, nous lui aurions volontiers expliqué en quoi consistent les missions d'un formateur en temps partagé (ceux quin ont été "remerciés"). Nous aurions pu aussi lui permettre d'approfondir son sujet en lui expliquant que des postes d'enseignants et de personnels BIATOSS (en grand nombre : 66 de formateurs, 35 d'enseignants-chercheurs et 49 de BIATOSS) ont déjà été retirés de l'IUFM NPdC au profit d'autres composantes de l'Université.

L'iFRAP cite le vieux rapport de 2008...alors qu'un nouveau rapport rédigé par le Comité Jolion vient de paraître en avril 2011. Ignorance ou distraction ? Quand à la disparition de l'année de PE2, il suffit d'interroger les jeunes  mis sur le terrain sans formation en septembre 2010 pour mesurer le problème, d'ailleurs pointé de façon très pertinente par de nombreux médias en cours d'année. Curieusement, l'iFRAP semble être le seul observateur qui continue à parler d'« une année de formation professionnelle et pratique de peu d'utilité ». Évidemment, s'il s'agit que de ne s'appuyer encore et toujours sur quelques anciens « témoignages » de PLC1 aigris car en situation d'échec face au niveau d'exigence requis, il est évidemment toujours possible de penser et d'écrire ce genre de choses. Mais sur quelles données s'appuie donc l'iFRAP pour s'obstiner en 2011 à asséner péremptoirement de telles affirmations ? Cet organisme semble même ne pas avoir pris connaissance des propos tenus par le Président de la République lui-même lors de la cérémonie des vœux du 19 janvier 2011. Il revenait sur les difficultés engendrées par la mise en œuvre de cette réforme...et évoquait la dimension professionnelle de la formation des enseignants en organisant une réelle formation pratique de qualité, rejoignant ainsi certains des constats établis par les IUFM !

La comparaison entre recrutement à Polytechnique et recrutement des enseignants n'a aucun sens. Si 40% des gens recrutés pour suivre une PE2 ne venaient pas de PE1, cela signifie-t-il que la PE2 devenait  inutile ? Et cela signifie-t-il que la préparation IUFM en PE1 était inefficace ?  " La préparation IUFM ne garantissait en rien l'obtention du concours" peut-on lire dans cet article.  Est-ce un gag voulu ou une gaffe :-) ?

Une de nos revendications fondamentales est passée sous silence. Nous voulons que les principaux cadres qui sont les acteurs de la formation des enseignants dans le NPdC (Mme le Recteur, MM les présidents des Universités, les IA, l'IUFM) se mettent autour d'une table pour élaborer ensemble de façon constructive et objective un schéma régional consensuel. A moins de supposer que nous ne sommes pas des citoyens responsables, n'aurait-il pas été utile pour rédiger cet article d'étudier les tenants et les aboutissants de cette revendication ? Au moins, ne fallait-il pas prendre connaissance du texte de la pétition signée par près d'un millier de personnes en moins d'une semaine ?

Vu superficiellement de la bulle parisienne, et sans connaître le dossier, le nombre de sites de formation sur le territoire national peut sembler important. Depuis le 19ème siècle, depuis que l'on forme des maîtres, il en est ainsi. C'est simple :  il peut difficilement en être autrement, ne serait-ce qu'en raison de la nécessaire proximité avec les terrains d'exercice (écoles maternelles et primaires). Dans la région NpdC, nos 6 sites sont utiles, et d'ailleurs, quelle que soit l'appartenance politique, les édiles de la nation qui connaissent bien leur région le démontrent très pertinemment. A ce sujet, voir par exemple les interventions de Jacques Vernier (UMP) ou d'Yves Durand (PS).

Sans même connaître le contexte régional particulier, sans même prendre la peine de définir les caractéristiques de la convention passée entre l'Université Catholique de Lille et l'Université d'Artois, sans même citer les positions adoptées par les autres Universités de la région NPdC,  le recours au tribunal administratif est présenté de façon  caricaturale. Ce n'est pas de l'information.

Enfin, l'iFRAP tient des propos blessants. Alors que les IUFM participent au débat de façon constructive (et tous les observateurs objectifs et avisés en conviennent) l'iFRAP n'hésite pas à comparer notre service public de formation des enseignants à un monstre nuisible dont la tête coupée repoussait sans cesse, l'Hydre de Lerne. C'est indécent, irresponsable et indigne.

Pour lire l'article de la Fondation iFRAP, cliquez ci-dessous :

http://www.ifrap.org/_Charlotte-Uher,68_.html

14 avril 2011

Lettre ouverte

LETTRE OUVERTE AUX ACTEURS DU SERVICE PUBLIC D'ÉDUCATION POUR LA
SAUVEGARDE DE LA FORMATION DES ENSEIGNANTS DANS LA RÉGION
NORD-PAS- DE-CALAIS


Le collectif des personnels de l’IUFM Nord-Pas-de-Calais s’inquiète des menaces qui pèsent aujourd’hui sur le devenir de la formation professionnelle et universitaire des futurs enseignants dans l’académie de Lille du fait de l'incapacité persistante des instances universitaires régionales à dégager les fondements d'une politique commune, et tient à en alerter l'ensemble des acteurs attachés au fonctionnement de ce service public dans la région.
Une série de décisions prises récemment par la présidence de l’Université d’Artois revêt en effet toutes les apparences d'un démantèlement du potentiel humain, financier, patrimonial, et du capital de compétences spécifiques que représentent l'IUFM et l'ensemble de ses personnels, et compromet ainsi gravement la mise en oeuvre des mastères « métiers de l'enseignement » pour le premier et le second degrés à la prochaine rentrée universitaire, tout particulièrement dans leur dimension professionnelle :
- non-remplacement des départs en retraite,
- gel et/ou captation des postes vacants,
- remerciement des formateurs en « temps partagé » et affectés « à titre provisoire » du second degré (35 formateurs),
- annonce de la non-reconduction des contrats de chargés d'enseignement (19 formateurs),
- totale incertitude concernant le sort des personnels techniques et administratifs en contrat à durée déterminée (51 agents),
- examen en cours de la fermeture et/ou du regroupement de certains sites de formation....
De telles décisions ne sont toutefois que le pendant du développement d'une logique plus générale de concurrence qui a conduit ces derniers mois à remettre en cause l'accord du 12 janvier 2010 conclu entre les présidents des six Universités régionales et qui était censé garantir la régulation du service public de la formation des enseignants à l'échelleacadémique.
La signature passée en force d'une convention entre l'Université d'Artois et l’Institut Catholique de Lille, et le différend actuel sur la « facturation » des interventions des formateurs de l'IUFM dans les mastères « métiers de l'enseignement » du second degré dans les Universités régionales, en constituent les symptômes les plus éloquents.
À ces difficultés institutionnelles viennent par ailleurs s'ajouter les conditions plus que difficiles dans lesquelles se sont mis en place les mastères «métiers de l' enseignement», du fait de la précipitation et de l'absence de concertation qui ont prévalu à l'instauration de la réforme et qui ont confronté étudiants, formateurs et personnels techniques et administratifs à des dysfonctionnements majeurs.
Compte-tenu de ce contexte, le Collectif des personnels de l'IUFM Nord-Pas- de-Calais en appelle instamment à :
- la suspension immédiate du processus de démantèlement en cours de l'IUFM Nord-Pas-de- Calais et l'élaboration d'un diagnostic raisonné des besoins de potentiel de formation professionnelle et universitaire dans les mastères «métiers de l'enseignement» du premier et du second degrés,
- la mise en oeuvre concertée d’un schéma et d'une politique régionale de la formation des enseignants impliquant tous les acteurs parties prenantes (Recteur, Présidents des six Universités régionales, IUFM, Inspections Académiques..),
- l'allocation des moyens tant logistiques que financiers nécessaires à une véritable formation professionnelle en alternance pour tous les étudiants, impliquant un dispositif de mise en stage adapté et opérationnel,
- des prises de position officielles sur les principes qui régiront, à la prochaine rentrée universitaire, le passage des étudiants de Mastère 1 à Mastère 2 et l'offre de formation et de préparation aux concours des étudiants titulaires du Mastère 2 mais recalés aux concours.
Le Collectif des personnels de l'IUFM Nord-Pas-de-Calais appelle à cette fin tous les acteurs du service public d'éducation dans la région à le rejoindre dans sa démarche en oeuvrant à la sauvegarde de la formation des enseignants et en signant la pétition en ligne :
« Pour la sauvegarde de la formation professionnelle et universitaire des enseignants dans l'Académie de Lille »
http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2011N8642

13 avril 2011

Formation des maîtres : la position de l'Université de Lille 1

L'Université de Lille 1 a rédigé une note qui précise quelle est sa position (approuvée à l'unanimité en CA du 8 avril 2011) sur la coopération régionale dans le domaine de la formation des maîtres.

L'Université de Lille 1 confirme qu'elle attache une extrême importance à la formation des enseignants du premier et du second degré, et par conséquent à la mise en œuvre et à la réussite de l’accord cadre signé par le Recteur, les six universités publiques et le directeur de l’IUFM en janvier 2010. L'Université de Lille 1 ajoute que la dispositif doit être conforté, mais que des problèmes sont néanmoins apparus :

"Le premier est relatif à la mise en oeuvre des moyens pour réaliser les enseignements professionnalisés des spécialités de masters consacrés à la formation des maîtres.../...C’est la mission première de l’IUFM. Des moyens humains ont été mis à disposition à l’université d’Artois, lors de l’intégration de l’IUFM. Ces moyens doivent être consacrés à la formation des maîtres. S’ils sont suffisants, aucune compensation monétaire ne peut être demandée par l’Université d’Artois aux autres universités. S’ils sont insuffisants, il appartient aux universités publiques de décider collectivement des modalités de financement et de porter à la DGESIP la revendication que des moyens supplémentaires soient affectés pour assurer cette mission fondamentale du service public".../...

"Le second problème résulte de l’avenant signé entre l’Université d’Artois et l’institut catholique, permettant à cette dernière de délivrer des masters relatifs aux métiers de l’enseignement. Le respect de l’accord cadre entre les universités supposait que les décisions relatives à l’opportunité et éventuellement aux modalités d’un conventionnement avec l’institut catholique soient prises collectivement et dans le respects des procédures collégiales qui fondent le fonctionnement des universités publiques. Si tel n’était pas le cas, l’université Lille 1 ne serait plus liée par un accord régional devenu purement formel. Discuter collectivement de l’opportunité et des éventuelles modalités d’un conventionnement avec l’institut catholique est donc une nécessité et l’enjeu dépasse celui de la formation des maîtres"

Un principe essentiel fonde la position de Lille 1 dans cette discussion : «celui de la nécessité que les masters s’appuient sur les compétences reconnues en matière de recherche. C’est un principe directeur mis en avant par l’Etat, qui fonde d’ailleurs les évaluations de l’AERES. Dans le domaine de la formation des maîtres, ces compétences relèvent des sciences de l’éducation, mais aussi, en particulier pour les masters du second degré, de celles des disciplines en sciences, en sciences humaines et sociales. Il ne peut être question que des masters soient délivrés, sans cette attache forte à la recherche, qui seule garantit l’exigence et la qualité des formations ».

12 avril 2011

Le rapport d'étape a été remis à Valérie Pécresse

Ce 8 avril 2011, Jean-Michel Jolion, président du Comité de suivi Master, a remis à Mme le ministre Valérie Pécresse son rapport d'étape portant sur la mastérisation des enseignants.
Pour le Comité, il s'agit d'une "réforme de grande ampleur qui aurait incontestablement nécessité un plus grand consensus en amont pour en permettre une vraie réussite".

Le cahier des charges est trop lourd : "le système actuel met les étudiants en situation d'échecs par accumulation de contraintes" .../..."la motivation de tous les étudiants rencontrés est très très importante et l'on peut facilement penser que cette motivation est de loin la cause la plus forte du non-effondrement du nouveau dispositif".

A propos des IUFM : "ils se sont pleinement investis dans cette réforme"..../..."repenser le modèle économique des IUFM dont le mode de financement est l'héritage d'une situation passée".../...ils ont une mission territoriale très spécifique qui pourrait mieux s'accorder avec le statut de service commun inter-universitaire de formation. Bien sûr, cela ne doit pas remettre en cause leur capacité à porter pleinement une offre de formation comme les masters associés au concours PE".../..."cette réflexion doit être menée avec l'ensemble des acteurs".../...

Pour télécharger le rapport complet (13 pages, en pdf) cliquez ci-dessous :

Masterisation_rapport_etape

 

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11 avril 2011

Lettre ouverte

Veuillez prendre connaissance de notre lettre ouverte.

Cliquez ci-dessous :

lettre_ouverte_verdef2

10 avril 2011

Travailler plus pour dégraisser plus ?

En 2010/2011, il a été nécessaire de faire fonctionner les formations grâce au dévouement de formateurs IUFM qui  ont accepté d'effectuer un nombre important d'heures supplémentaires

Mais des collègues dits "à temps partagés" viennent soudain d'être jetés comme des kleenex.

Une question se pose donc désormais  : faut-il que les formateurs continuent à accepter de plus en plus d'heures sups, contribuant ainsi à produire probablement un second effet-kleenex en 2011/2012 ? Ou faut-il refuser ? En somme, faut-il accepter de travailler plus pour dégraisser plus ?

9 avril 2011

Tous ensemble dans l'intérêt général !

Dans la région Nord Pas de Calais, la formation des enseignants aurait dû être l'illustration d'un travail exemplaire de coopération régionale, d'ailleurs citée en exemple au niveau national, mais est devenue en quelques mois un cas d'école de la concurrence entre universités de la région, mais aussi avec des instituts privés. Notre service public risque ainsi de devenir un exemple criant de marchandisation de l'enseignement supérieur. On marche sur la tête. Par exemple, l'absurde  différend actuel portant sur la "facturation" (!) des formateurs IUFM en est un symptôme affligeant.

Les citoyens en général et le collectif des personnels IUFM en particulier exigent que les principaux acteurs de la formation (Mme le Recteur, les IA, l'IUFM, les Présidents) travaillent ensemble en ouvrant un réel débat constructif afin que soit élaborée une politique régionale....dans l'intérêt général .

A tous ceux qui pensent que la seule question intéressante  est "combien ça coûte ? "",  nous proposons cette citation d'Abraham Lincoln :

"si vous trouvez que l'éducation coûte cher, essayez donc l'ignorance"

Il faut que tous les citoyens qui veulent sauver le service public signent  la pétition. Plus nous serons nombreux, plus notre démarche aura du sens : SVP, lisez, signez et faites signez notre pétition en ligne en cliquant ci-dessous :

pétition en ligne

8 avril 2011

Convergence des luttes

Pour un débat régional sur l'enseignement supérieur et la recherche. Ensemble, sortons de l'impasse!"


Dans la région Nord-Pas-de-Calais tout l'enseignement supérieur et la recherche sont aujourd'hui dans l’impasse ! Le revers majeur que constitue les résultats du "Plan d'investissements d'avenir" et les graves conséquences qu'il induit pour l'avenir de l'enseignement supérieur et la recherche de notre région, montrent la nécessité d'un sursaut collectif, du dépassement des querelles de clochers, l'abandon des logiques de concurrence délétère et des modes de gouvernance opaques qui prévalent aujourd'hui et qui ont conduit à cette impasse.

Une politique de l'enseignement supérieur et de la recherche susceptible de mettre en valeur les atouts et les dynamiques de la région Nord-Pas-de-calais, suppose au contraire COORDINATION stratégique, CONSULTATION et appel à la MOBILISATION de tous les acteurs parties prenantes. C’est à cette condition qu’on réunira ambition et qualité dans les domaines scientifiques et pédagogiques de notre région.

Tel est le sens de l'appel que font aujourd'hui un certain nombre de collègues issus de diverses disciplines et de toutes les universités régionales  (https://sites.google.com/site/supnpdc).

Nous, collectif des personnels de l'IUFM Nord-Pas-de-Calais,  nous sommes frappés par la justesse de cette analyse au regard notamment des menaces qui pèsent actuellement sur la formation des enseignants dans l'Académie (cf. notre pétition "Pour la sauvegarde de la formation professionnelle et universitaire des futurs enseignants dans l'Académie de Lille") et de nos propres revendications.

Nous pensons en effet que la formation des enseignants est un des maillons constitutifs de toute politique régionale de l'enseignement supérieur et de la recherche cohérente et ambitieuse.

 Par conséquent, nous nous associons pleinement à cet appel et vous invitons à signer et à diffuser largement la pétition de nos collègues  en appelant à un "débat régional sur l'enseignement supérieur et la recherche" en cliquant sur le lien ci-dessous:

  http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2011N8442

8 avril 2011

Pour notre service public, signez et faites signer !

Vous souhaitez qu'un  service public de la formation des enseignants de qualité soit en place dans la région Nord Pas de Calais  ? Oui ! Pour lire et pour signer notre pétition, pour la sauvegarde de la formation professionnelle et universitaire des enseignants dans l'Académie de Lille,  cliquez ci-dessous :

pétition en ligne

 

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